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MICK MICHEYL

                Dans le livre LES FEMMES DE LA CHANSON qui vient tout juste d’être publié chez TEXTUEL, au milieu des 200 portraits de femmes célèbres, Laurent Balandras écrit : « Un gamin de Paris… combien de créateurs français peuvent se vanter d’avoir écrit un standard mondial ? »

 

               Tu as connu Laurent lorsqu’il apprenait le métier de journaliste à Montpellier, et qu’il devait faire ses preuves à Radio-Calade et au quotidien le Progrès, il y a vingt ans ! Dès que tu as su qu’il était le petit-fils de Marguerite Roux, ton ancienne voisine de la rue René Leynaud à la Croix-Rousse,  où je suis née en 1948, tu t’es vite attachée à ce garçon oh combien charmant et charmeur, le « poursuivant » dans les radios, Radio-France ou France-Inter, en clamant : » Souvenez-vous de lui, il ira loin ! » J’ai même du garder quelques cassettes des journalistes, qui te répliquaient, "mais oui, Mick on a compris "! Laurent qui, se retrouvant ensuite  chez Universal, a fait rééditer un de tes albums !

               Nous les familles Roux et Balandras, nous rencontrons régulièrement et pour cause, nous sommes redevenus, presque voisins depuis des années, toi de l’autre côté de la Saône, nous à Villefranche, faisant un détour par Paris pour Laurent.

              Nous avons connu non seulement Montmerle, mais aussi tes chères Dryades, évoquées par Claude Secondi que j’ai eu plaisir à rencontrer dans un salon du livre à Saint-Etienne, et qui désormais me suit à PRETE MOI TA PLUME.

          Claude donc, qui vient de publier fin 2010  Des planches à l’acier aux Editions du Mot Passant. Pour cet évènement pas encore fêté en calade, nous avions organisé, les trois drôles de dames de PRETE MOI TA PLUME, une journée rencontre à la galerie du passage ancienne mairie.

          Bernard Perrut notre député-maire que tu connais depuis des lustres, était heureux de te saluer et t’a attendu patiemment ! Tout comme quelques-uns de  tes admirateurs fidèles ! Tu as passé un moment magique malgré ta fatigue, et tu nous as réellement charmés ! La même simplicité, la même gentillesse, la chanson que tu as toujours au bord des lèvres, et tu nous as gâtés d’Un Au clair de la lune mon ami Pierrot, prête-moi ta plume pour écrire un mot…. que la salle a repris en chœur, pour nous remercier…

                Tu es là encore et encore, à chacune de mes demandes et je te devais bien cet hommage ! En 1993 nous chantions sur la scène du caveau de Belleville, au profit d’Euréka, l’association pour enfants que tu as soutenu longtemps, Laurent, toi et moi, Le Gamin de Paris ! A un moment donné j’oublie les paroles et j’improvise, alors tu as bondi sur scène pour « m’accompagner », mais en fait, que j’estropie ton gamin, c’était trop !

                   Quand j’ai publié des recueils de poésies, à la sortie de chacune des deux éditions du Petit Fûté Tourisme et Vignobles en Beaujolais, tu as toujours été là, comme je l’étais au Hameau du Vin à l’hôtel de ville de Lyon, à Montmerle, à Brouilly 

 (nous étions tous assis en attendant que l’on t’appelle au micro, et dégustions le pique-nique bien arrosé de Brouilly, quand, te voyant avec ton appareil photo, je t’ai demandé ce que tu faisais : « tu prenais le cul des plus grosses femmes en photo » ! Je t’ai dit en riant aux éclats, que tu ne grandirais jamais)

  au resto de Fareins, tiens d’ailleurs nous étions avec Didier Pré, après le champagne chez toi… aux Dryades… et j’en oublie… Des liens solides nous unissent : une vraie amitié !

             Lorsqu’en 2001 je t’ai proposé d’écrire une page entière dans le Patriote Beaujolais, que j’ai laissé pour reprendre Le Progrès qui fut mes premières amours, nous avons passé une demi-journée à Montmerle, avec souvenirs, photos, rosé…

           Mais je suis bien certaine que tu n'as dit à personne combien de chèques tu envoyais chaque mois pour aider Pierre Paul et Jacques qui sans ton chèque, ne bouclaient pas leur mois... Tu m'as remis un jour, une pile de chèques à poster ! Je n'en revenais pas, c'était pour toi logique ! J'espère que parmi tous ceux là,  il y en a encore pour prendre de tes nouvelles ... 

Le Patriote, 6 avril 2001, quelques extraits :

«  Mick passe dans sa jeunesse, du lycée de St-Just à l’Immaculée Conception de Villeurbanne. Les sœurs désemparées ne peuvent que subir cette drôle de « Jane » amoureuse de Tarzan, qui ne veut travailler que dans un arbre dès que le temps le permet. Elle joue de l’accordéon aux pensionnaires….Tu me contes l’histoire des médias qui confondant ton nom MIchey avec Mickey te causa un grand scandale car Walt Disney voulait des dommages et intérêts… Les neuf heures de trajet pour aller jusqu’à Paris en 1950, dessins sous le bras, être mal reçue…Les boutades que tu adores distribuer, comme le « je suis meilleure dans les nouvelles courtes, mon entourage m’appelle toujours au secours pour libeller les télégrammes de mariage ou de condoléances… tes voyages dans le monde entier.. tout ton parcours qui est probablement cité dans le livre de Claude que je n’ai pour l’instant que survolé, je l’ai acheté hier seulement… Tu m’as même prêté une de tes photos avec Albert de Monaco, qui figure sur ma page, « ton prince, dis-tu souvent qui t’a bien souvent suivie et invitée à Monaco, en remerciement de la chanson que tu avais écrite pour le mariage de sa maman ! 

Nous en avons tant à dire, qu’un seul ouvrage n’y suffit pas !

Mais nous sommes si fiers que ton destin ait croisé un jour notre route !

Merci MICK ! Je te laisse ce petit souvenir, avec un modeste recueil de poésies que tu m’avais dédicacé par avance, lors d’une xème rencontre !

 MICK

 

Pour se faire connaître du Tout Paris,

La jeune provinciale vient frapper aux portes.

Elle trouvera alors son Marchand de Poésie,

Le carton de dessin n'ayant pas la cote.

 

Lors, pour se venger, elle leur joue quelques notes,

Sera consacrée avec le Gamin de Paris

Et dans le monde entier ils feront cohorte

A Ma maman, ni toi ni moi, Lili...

 

Mick Micheyl entre dans la légende,

Elle sera adulée au Casino de Paris,

Meneuse de revue au coeur tendre,

Petit bout de femme prête à tous les défis.

 

Télés, journaux, radios, tous lui font la fête,

Mais en pleine gloire elle reprend les pinceaux,

Fidèle au voeu fait à son grand-père,

Traquera la lumière sur ses tableaux.

 

Entre Rhône et Saône

Mick est en haut de l'affiche,

L'école de Montmerle porte déjà son nom,

Paris, enfin fidèle, restera chiche

 

De garder grand la place à ses expositions

Enviées de par le monde, comme à Lyon

Sa ville, celle de ses émotions,

Où l'amitié la cerne, éternelle ovation !

 MF BALANDRAS 13.02.2011

 

     

 



13/02/2011
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