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14 mai 2020 - 4° jour de déconfinement : La relocalisation (qui se termine sur un air de Philippe Clay)

14 mai 2020 – 4° jour de déconfinement : La relocalisation (je termine sur un air de PHILIPPE CLAY)

 

Une catastrophe permet parfois de toucher du doigt, ce qui pourrait être, ce que l'on peut améliorer, ce qu'il ne faut surtout pas faire ! Les faiblesses sont légion dans tous les domaines, le monde n'étant pas parfait, heureusement, sinon vous imaginez comme on voudrait s'emmerder !

On le sait bien, nous ne serons jamais tous d'accord, c'est bien français, ça s'appelle aussi la démocratie, mais quand j'entends les hurlements contre tel parti politique ou quel syndicat, cela me fait doucement rigoler ! Ils ont fait leur preuve à une époque durant laquelle nous fûmes bien contents de les trouver, autant les uns que les autres et pour des raisons diverses !

Le con c'est celui qui ne pense pas comme nous ? Ah quelle trouvaille ! Parce que nous sommes tellement plus intelligents, que c'est une évidence ? Ah bon, et alors pourquoi le monde n'est-il pas meilleur puisque chaque parti politique a pu tenter de le prouver à l'échelon national, mais apparemment sans succès ! Alors ?

Toujours entendre critiquer que « forcément avec ceux-là », il faut changer de disque ! Nous ne sommes que des humains imparfaits, et si déjà nous faisons en notre âme et conscience ce qui nous semble juste, c'est formidable ! Qu'en pensent les autres ? Quels autres, aussi imparfaits que nous de toute manière !

Beaucoup semblent ignorer les mots d'empathie ou de tolérance et je fais partie du lot, ce n'est pas parce que je fais un constat que je n'en suis pas moins concernée !

Il est clair que lorsqu'on est dans un bateau qui prend l'eau, ce serait en étant soudé que l'on pourrait trouver une partie des solutions ! Mais le veut-on, puisqu'il faut toujours tirer la couverture à soi ?

J'ai écouté hier, sur les chaînes infos diverses et entendu et noté les résultats de recherches sur le « savoir faire à la française » qui existe bel et bien, mais que l'on a envoyé paître parce que nos entreprises coûteraient trop cher !

Si nous produisons français, le coût est élevé, premier argument, mais si tout le monde travaille, gagne largement sa vie, cela permettra aussi de s'offrir le MADE IN FRANCE ! Et entre nous, pouvoir chanter Cocorico, n'est-il pas le vœu d'une majorité d'entre nous !

Au rang des talents :

  • La phamarcie avec SANOFI où nous excellons – Les machines outils – le textile – le bois – le carton – les pièces électriques : le tout pourraient rapporter 5 milliards d'euros dans les caisses de l'Etat ! Et tandis que nous continuons de délocaliser inlassablement, nous pourrions nettement nous améliorer dans l'éolienne, le voltaïque, le solaire....

  • Si nous sommes devenus mauvais – hélas - dans l'automobile un ex-fleuron - nous sommes excellents dans les voitures électriques, les batteries, l'électronique, les moteurs, dans lesquels il y a précisemment ce savoir-faire !

 

Nous importons tellement trop, que notre déficit est de 60 milliards, la part de marché de 3% alors qu'elle était de 6.3 % en 1980 ! (C.NEWS)

 

Et pourtant si notre industrie redémarrait...ce serait pour le bonheur de tous !

Et pour le souvenir, je n'ai pu résister à cet air de PHILIPPE CLAY qui fit partie de ceux qui donnèrent à la chanson ses titres de noblesse ! Né en 1927, il décède en 2007 d'une crise cardiaque, laissant ses airs à la postérité, dont LE DANSEUR DE CHARLESTON (on n'est pas là pour se faire engueuler..La goualante du pauvre Jean, Si j'avais un piano, Mes universités, Les Juifs, La quarantaine, ....)

 

Regarde-moi bien,

C'était Sochaux,

Regarde-moi bien,

Dans ma Peugeot,

Le samedi soir repus, c'était le bal musette,

P'tit blanc charleston, pour finir la fête !

 

Regarde-moi bien,

Aulnay-sous bois

Pour les amis,

D'la Seine-Saint-Denis,

Le samedi soir c'est sûr, on s'tirait en goguette

Vite au bal musette pour conter fleurette !

 

Le moulin à grains familial

Ne rapportant plus son pain,

L'histoire ne fut pas banale,

L'aciérie changea le destin !

Les frères Peugeot pleins d'entrain

Travaillèrent main dans la main,

Pour lancer la Peugeot 3

Et de l'auto devenir rois !

 

Regarde-moi bien,

C'était Sochaux,

Regarde-moi bien,

Dans ma Peugeot,

Le samedi soir repus, c'était le bal musette,

P'tit blanc charleston, pour finir la fête !

 

Regarde-moi bien,

Aulnay-sous bois

Pour les amis,

D'la Seine-Saint-Denis,

Le samedi soir c'est sûr, on s'tirait en goguette

Vite au bal musette pour conter fleurette !

 



14/05/2020
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