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FEMMES JE NOUS AIME

En cette journée de la femme, quelques-uns de mes  écrits, mais pas trop car vous n'irez jamais jusqu'au bout.. je commence par gai avant de faire triste !

 

 

LA BEAUJOLOISE   

 

Si tu veux faire mon bonheur

  Arrête de m'offrir des fleurs,

Je préfère, c'est pas glamour,

  Une bonne bouteille de Saint-Amour,

Je pourrai faire des folies

 Après un verre d'Côte-de-Brouilly

Et une assiette de coq au vin

 Pour pimenter le festin

 

Je suis une beaujoloise,

Ne vis que pour mon terroir

Laisse tomber les jolies phrases

Sur mon coteau vient me voir,

Admire donc un peu ces vignes,

Et ces vallons verdoyants,

Au crépuscule mes yeux brillent

Mieux que devant un diamant.

 

 

Si tu veux faire mon bonheur

 Arrête de m'offrir des fleurs

Tu me verras rayonner 

Après un verre de Régnié

Juliénas, Moulin à Vent, 

Ou beaujolais simplement,

Une andouillette au Chénas 

Et je tombe dans tes bras.

Tu viendras pour les vendanges,

Ramasseur ou bien jarlot

Quand semaines et dimanches

 Nous emplissons les tonneaux

Goûtons au jus de la treille,

Attendant le vin nouveau

Le soir mes yeux s'émerveillent

Mieux que devant un joyau.

 

Si tu veux garder mon coeur,

Beaucoup mieux qu'avec des fleurs,

Apporte-moi un Morgon,

Vieille Vigne ou bien tradition,

Une entrecôte au Chiroubles,

Et mon émoi se redouble,

Beaujolais Villages au dessert,

A Vaux, devant La Pissotière !

 

HELLO LES MACHOS

 

Hello les machos, petits grands ou gros

Espèce protégée en voie de disparition,

La femme émancipée vous a détrôné.

 

Nos mères laborieuses

Fées du logis consciencieuses,

Briquaient du soir au matin

Vous préparaient des festins,

Pour que Pacha quand il rentre,

Trouve à ses pieds sa servante.

 

Mais nous, on a rebellé

La cuisine c’est démodé,

Les surgelés c’est certain

Nous donnent un sacré coup de main.

Le balai c’est fatigant,

On aspire en sifflotant.

 

Nous on préfère travailler,

Faire des petits use les nénés,

On veut gagner notre argent,

Le dépenser n’importe comment.

Vous ne pouvez plus rouspéter

Qu’il n’y a que vous pour en ramener.

 

Nous aussi avec les copines

On a nos petites combines.

Le resto et la java

Pourquoi n’aimerait-on pas ça ?

Puis après une petite soirée,

On est en forme pour danser.

 

On veut parler de politique

Chahuter sur les candidats

Et même si ça vous défrise,

Votre avis on n’en veut pas.

Ce n’est pas pour vivre seules,

Libre à deux, c’est bien mieux.

 

 

La bobonne à la maison

Ca il n’en n’est plus question.

En devenant autoritaires

On a reprit vos manières

Mais vous ne l’avez pas volé,

La dictature c’est terminé.

 

 

Vous choisissez votre partenaire ?

Mais nous on en fait autant,

Et vous banquez ? Quelle misère,

On vous le fait gratuitement !

Car si en mâle prétentieux vous proposez,

On dispose comme il nous plaît.

 

Mémé

       

Finies les charentaises,

J'préfère les escarpins,

Huit centimètres, c'est pas toujours balaise.

J'ai une sacrée cambrure, rapport au  mal de reins,

J'fais l'bonheur du kiné : mais c'est mémé !

 

  J'suis mamy

J'suis ravie

J'ai une drôl' de panoplie !

Le costume stéréotypé

C'est pas mon truc

J'suis grave c'est vrai !

Les années sont bien là

Mais comptez pas sur  moi

Pour afficher : le panneau fla-ga-da !

 

Je mets des porte-jarretelles

J'ai un look décoiffant,

Et tant pis si mon fils n'est pas content,

Surtout si ses copains, me draguent pour faire semblant

Il se met à hurler : mais c'est mémé !

 

  J'suis mamy

J'suis ravie

J'ai une drôl' de panoplie !

Le costume stéréotypé

C'est pas mon truc

J'suis grave c'est vrai !

Les années sont bien là

Mais comptez pas sur  moi

Pour afficher : le panneau fla-ga-da !

 

Les lorgnons sont foutaises

J'avoue que j'n'y vois rien,

Et tant pis si j'dis bonjour aux pantins,

Le facteur a bien ri : j'lui est tendu mon permis,

Alors il s'est moqué : mais c'est mémé !

 

J'suis mamy

J'suis ravie

J'ai une drôl' de panoplie !

Le costume stéréotypé

C'est pas mon truc

J'suis grave c'est vrai !

Les années sont bien là

Mais comptez pas sur  moi

Pour afficher : le panneau fla-ga-da !

 

Le soir je vais en Boîte

Avec tous mes copains

Tout en chantant je rentre un peu poite-moite

Je zappe le couvre-feu, il est T'heure du matin,

Ils sont tous sur l'palier : mais c'est mémé !

 

J'suis mamy

J'suis ravie

J'ai une drôl' de panoplie !

Le costume stéréotypé

C'est pas mon truc

J'suis grave c'est vrai !

Les années sont bien là

Mais comptez pas sur  moi

Pour afficher : le panneau fla-ga-da ! ( 3)

 

 

 

  Ce  truc sublimement débile

 m'a fait délirer et pleurer de rire en l'écrivant.....

2002

 

LES "VOLE AU VENT"

 

Une maison gaie pleine d'enfants,

L'amour et la foi conjugués,

Une table prête à tout instant,

Et puis son menu préféré :

Les Vol-au-Vent.

 

Pâques ou Noël ils sont tous là,

Pleins de cadeaux et de gaieté,

Au menu, dinde et foie gras,

Même si s'ajoutent des invités,

Et Vol-au-Vent.

 

Des folies, pour la fête des Mères,

Arrivent les copains des enfants,

Voulant honorer cette mère,

Son sourire toujours accueillant,

Ses Vol-au-Vent.

 

Son corps vieillissant rompt la digue,

Mais jusqu'au dernier couchant,

Elle fera fi de sa fatigue,

En préparant secrètement,

Ses Vol-au-Vent.

 

Devant ses yeux clos, ses enfants,

Ses amis et tout le quartier,

Viennent bénir cette maman

Qui les abreuvaient de baisers, et,

De Vole-au-Vent.

 

MICK

 

Pour se faire connaître du Tout Paris,

La jeune provinciale vient frapper aux portes.

Elle trouvera alors son Marchand de Poésie,

Le carton de dessin n'ayant pas la cote.

 

Lors, pour se venger, elle leur joue quelques notes,

Sera consacrée avec le Gamin de Paris

Et dans le monde entier ils feront cohorte

A Ma maman, ni toi ni moi, Lili...

 

Mick Micheyl entre dans la légende,

Elle sera adulée au Casino de Paris,

Meneuse de revue au coeur tendre,

Petit bout de femme prête à tous les défis.

 

Télés, journaux, radios, tous lui font la fête,

Mais en pleine gloire elle reprend les pinceaux,

Fidèle au voeu fait à son grand-père,

Traquera la lumière sur ses tableaux.

 

Entre Rhône et Saône

Mick est en haut de l'affiche,

L'école de Montmerle porte déjà son nom,

Paris, enfin fidèle, restera chiche

 

De garder grand la place à ses expositions

Enviées de par le monde, comme à Lyon

Sa ville, celle de ses émotions,

Où l'amitié la cerne, éternelle ovation !

 

 

 

BON ANNIVERSAIRE GINETTE

 

De notre fief rue Stalingrad

Nous te disons soit bienvenue,

Nous n'avons ni titre, ni grade,

Juste la tendresse de la rue.

 

Gamine qui ne grandira jamais

De ses angoisses de petite fille,

Si on ne peut pas effacer

Bien trop d'années, nous, ta famille,

 

T'ouvrons tout grand nos coeurs, nos bras,

Pour te faire un sentier d'amour

Que ta couleur ne tachera pas !

 

D'ailleurs ta peau café au lait,

Sous ton auréole de brunette,

On ne l'avait même pas remarquée,

En toi y'a des choses tellement chouettes.

 

Ton besoin d'aimer à tout prix

Et puis de l'être tout autant,

L'amitié vaut tous les rubis,

N'hésite pas et abuse s'en.

 

En te fêtant ton anniversaire,

Nous, bringailleurs de ton quartier,

Nous t'apportons nos voeux sincères

Et te bercerons de nos souhaits.

 

Ginette a fermé son parapluie il y a un an...



08/03/2012
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