RECONTRES EN CALADE AVEC CEUX QUI ONT CONTRIBUE A L'HISTOIRE DE LA CALADE
Quand j'arriverai chez Saint-Pierre, mais rien ne presse, je le remercierai de m'avoir offert l'opportunité de rencontrer autant de gens différents, même si j'y suis bien pour quelque chose ! Il paraît, d'après les revues dans lesquelles j'ai exercé en tant que conteuse, que les portraits étaient au rang de mes spécialités ! J'ai aimé beaucoup, parce qu'écrire sur quelqu'un qu'on déteste, ce n'est pas dans ma nature. On lit tout sur mon visage et la franchise est l'un de mes nombreux défauts !
La haine ? Des clous ! Elle m'effleure un instant mais l'indifférence prend vite le dessus ! Inutile de se mettre la rate au court-bouillon envers ceux qui auraient l'audace de me tirer vers le bas, pas plus que donner de l'importance à ceux qui m'ont fait du mal : je les oublie !
Ces gardiennes d'immeubles dans le quartier, ont toutes leurs atouts ! Un emploi physique, additionné à une maltraitance déguisée, eu égard à l'irrespect total des crasseux envers le travail de celles et ceux dont la fonction première est d' être présents pour créer du lien social. Ceux qui crachent dans l'allée, jettent leurs mégots, font déborder les poubelles au sol en laissant le container à vide, quand ils ne les insultent pas au passage, car l'ascenseur ne brille pas assez où que les coins du palier laissent à désirer ! Le quotidien de ces personnels des bailleurs, et oui, carrément !
Ces gardiennes sont vite devenues mes copines et ont épinglé longtemps dans leur carré de pause, l'article que j'avais rédigé sur leur fonction, paru dans plusieurs éditions du quotidien local !
Aux alentours, en ville, dans les associations caladoises, lors d'interviews presse, lors d'événements culturels, associatifs, sportifs, tant de ces femmes et de ces hommes sont nés avec des talents divers, et oeuvrent le plus souvent au service des autres.
Ils font partie intégrante de notre patrimoine, ceux qui, connus ou moins connus, m' ont côtoyée et que j'ai souvent sortis de l'ombre.
Loin de moi l'idée d'un écrit historique. Ceux que je mets en valeur ont une importance due à mon regard admiratif et à des rencontres qui m'ont interpellée .
Je ne cite que ceux que je peux approcher réellement. Il faut que je leur prenne le pouls pourrais-je dire si j'étais médecin, mais au sens imagé, c'est un peu ça. Quand je peux rajouter une ou deux anecdotes sympa, c'est une jouissance !
Le fait est que dans la presse on ne peut pas se permettre d' articles trop longs. Pourtant j'ai connu cette époque formidable au cours de laquelle le chef d'agence d'un quotidien ou d'un hebdomadaire s'est souvent révélé généreux et m'a permis de m'évader sur une page entière !
C'est ce qui m'a motivée pour créer des blogs successifs avant de trouver celui que je pourrais garder dans la durée ! Sur un blog, s'étaler et rajouter moult photos, offre au lecteur, un bonheur incomparable !
Il ne s'agit pas non plus dans cet ouvrage, d'une liste ayant un but précis. Au contraire, le mélange des genres m'a motivée .
J'aurai toujours un amour pour la presse écrite, le papier ayant pour moi une importance réelle. Le papier on le garde jalousement, on protège les articles que l'on découpe précieusement, que l'on met sous plastique, et qui nous rappellent un souvenir bien précis. Des archives emplissent mes rayonnages et me suivent immanquablement à chaque déménagement.
L'ordinateur est un bel outil qui permet des recherches, des retrouvailles d'amis ou de famille perdus de vue, par réseaux sociaux interposés, de se tenir au courant de l'évolution de tout, à la seconde, mais retrouver un texte sur une clé USB et pire, une photo, n'a rien de simple !
Combien de grands-parents disent leur joie de mettre sur leur buffet de salon, les photos de famille ! D'autres encadrent à même le mur, un article de presse sur lequel leur petite-fille est mise en valeur ! On ne rivalise pas avec le papier !
Le livre que vous avez commencé et arrêté en mettant un artistique marque-page parce que telle phrase vous laissait songeur ! Sur votre écran, retrouvez-là donc cette phrase, aussi facilement ?
Pourtant il va de soi que lorsque l'on publie, il faut qu'une majorité de lecteurs soit interpellée par le personnage, ou en est au moins entendu parler ! Rassurez-vous, vous connaissez ceux qui seront cités : ils sont caladois de naissance ou d'adoption, ou ayant illuminé la calade à leur manière, et celle-ci est un grand village !
Simone Cottin était une avant-gardiste dans une profession surtout masculine, une entité dans les jumelages, une amoureuse de la Moldavie, une inconditionnelle des radicaux de gauche, une élue qui laissa son empreinte, une sportive, bref, une battante sur tous les terrains. J'ai eu la chance d'être conviée dans son appartement du promenoir, à pouvoir noter et à m'imprégner de ses récits, en dehors de rencontres récurrentes, officielles et officieuses.
Jean-Louis Bellaton est un ami de longue date. Il était maire à Saint-Georges-de-Reneins, où, quittant la commune, je ne pus devenir son adjointe à la communication, une séduisante proposition d'alors. Il fut un de mes premiers grand ponte, interviewé dans la presse locale. Nous nous sommes rencontrés fort souvent par la suite, soit à l'Auditorium, soit dans les salons du livre, et sur le même plateau télé pour France 3 en 2011, sans cesse épatée par ses talents multiples.
Olivier Charrin fut un collègue de l'équipe municipale, un partenaire dans le quartier de belleroche, mais je l'ai aussi retrouvé en tant qu'historien, puis à la Plume caladoise où il évoque « Le Villefranche du crime », en brillant conteur.
Avec Nadjette Guidoum, nous nous sommes connues dans le quartier . Une battante, d'abord contre les kilos qu'elle a perdu avec fougue, et qui l'ont convaincue de créer une association pour vaincre l'obésité, domaine dans lequel elle se lance de perpétuels défis, entre les formations, les cours de cuisine, les émissions télé, devenant une des égéries de la cuisine !
Denis Papastratidès ! Un grand monsieur au parcours sportif incroyable, qui a traversé la mer grâce à son père avant de devenir prof de gym....dont celui de mon fils Laurent...., une mission impossible ! Avec son frère Eugène, ils n'ont eu de cesse de vanter les mérites de leurs origines grecques, de leur séjour en Algérie, tous deux poursuivant dans le sport et le lien social, l'héritage paternel !
Ma copine Yvonne Dury-Jacques a fait partie de ces très grandes familles caladoises et connues en tant que telles dès lors qu'il y avait plus de dix enfants dans la fratrie, a passé sa vie à aider les autres. Dans les grandes familles, faute de fortune, on avait la richesse du cœur, ce que j'ai tenu à souligner ! Nous avons toutes les deux élevé notre progéniture d'une manière quelque peu atypique, laissant aux autres les formules plus conventionnelles !
Mick Micheyl ! Une sacrée bonne femme ! Mes parents ont habitué dans son allée, rue René Leynaud à Lyon ! Quelle surprise de nous retrouver lors de sa rencontre avec mon fils Laurent (journaliste avant de devenir Editeur de musique et écrivain à Paris) qui fit des interviews de Mick à Radio Calade et au Progrès, puis à Radio France Melun ! Perdues de vue, nos chemins se sont croisés plus tard pendant plusieurs années, jusqu'à ce qu'elle se retrouve en maison de retraite !
Une amitié et une estime réciproque ! Mick fut ma fan, aussi !
Saddek Ameur ! Une magnifique rencontre ! Saddek la joie de vivre, le premier boucher hallal de la ville, mériterait une plaque sur la place de la rue des Fayettes qu'il affectionnait tant, où il acheta sa boucherie ! Par la suite Saddek eut sa case au marché couvert et s'est fait beaucoup d' amis ! En dehors de la vente de ses merguez qu'on venait lui acheter en faisant 20 ou 30 kilomètres, il s'adaptait à tout et à tous, avec un grand rire ! L'estime qu'il apportait aux autres, on la lui rendait bien ! Saddek avait deux amours, le bled et Villefranche, mais il idôlatrait ses enfants ! Il restera dans la mémoire caladoise à jamais !
Laurent Balandras s'il est mon fils aîné, né à Villefranche comme son papa et ses trois frères et sœur, a aussi réalisé son rêve de gosse de devenir à la fois parisien, mais d'entrer dans cet univers impitoyable qu'est le show biz, éditeur de musique et également écrivain.
Je ne voulais pas réaliser son portrait, je lui laisse ce privilège, mais juste l'évoquer, comme son frère Jean-Christophe dessinateur et peintre qui fera sa première exposition, enfin, dans la galerie municipale, en mai 2023 « La calade vue par JCB » , après avoir pourtant réalisé dans la plus grande discrétion, des fresques remarquables, en calade. Hélène à la voix d'or (qui écrira un jour la mémoire familiale, j'espère)... et Claude (guitariste et peintre mais passionné par la nature et les animaux) sont nos trop discrets !
Mimi Perraud ! Toute la ville la connait surtout pour sa tranche de vie, dans une épicerie rue grenette avec son époux Robert, et surtout au café de La Cigale , longtemps siège de l'interclasse et des vingt ans, et Dieu sait si tout ce qui touche aux conscrits en calade, vaut de l'or !
Géraldine Moulloud artisan styliste et couturière, fit aussi la joie de ces dames vêtues sur mesure, et de la rue Grenette avec ses amis Perraud ! Quand nous nous sommes croisées, Géraldine chercha alors dans ses photos...et nous retrouva faisant nos dix ans à Anse, où Géraldine était également scolarisée ! Depuis le même groupe de la 8 nous porte le bouquet et nous « Plumons caladois », avec Mimi Perraud, sous la houlette de Benoît Froment qui eut cette idée de génie !
Philippe Etienne, aumônier protestant ! Je l'ai connu à la maison d'arrêt de Villefranche, puisque tous deux nous nous étions mis au service des détenus. Je ne sais ce qu'il est devenu, mais je tenais à rendre hommage, par ce biais, à ceux qui s'impliquent à la Maison d'arrêt, comme l'Asapfi, service bénévole d'accueil des familles, ainsi qu'à tous ceux qui oeuvrent discrètement dans ce lieu particulier !
Ben Younesse Zaoigi, un gars du quartier de belleroche qui, en amoureux de son quartier d'adoption, met son talent au service du football de quartier et de l'emploi des jeunes qui l'appellent Tonton, râlant souvent car pas fan de la discipline de la vie, mais s'activant toujours ! Même s'il fatigue un jour, il aura laissé son empreinte !
Christine Forget, depuis plus de 30 ans impliquée à l'Office culturel de Villefranche, n'en finit plus d'étoffer les recherches de toutes formes d'art, à mettre en avant. Nous sommes amies depuis...toujours..
Jean Gaillon, caladois depuis quelques années, ex patron de J Gaillon SA à Saint-Georges-de-Reneins, a été un leader dans la transformation des matières plastiques créant une usine et ses succursales.
Je rajouterai qu'il fut mon patron ! Membre assidu de la Jeune Chambre Economique de Villefranche et membre du Rotary club, il passe son bac à Mongré à 72 ans, est conscrit de la « 7 » et met un point d'honneur à apporter une aide financière dans le domaine social.
Jean Dubuis était de la 8 et s'était largement investit dans le tissu associatif après sa retraite d'avocat, notamment en tant que président de l'Office des sports !
Daniel Tremblay, chef d'entreprise, ex-adjoint au maire, il est d'abord le papa de deux enfants, dont une fille lourdement handicapée à la suite d'un arrêt cardiaque alors qu'elle était bébé ! Avec son épouse, la cause des handicapés a empli leurs vies ! Nous avions très vite sympathisé et si les interviews diverses furent un régal, nous sommes devenus de vrais amis !
Pierre Eymin dit Toto, m'a toujours impressionnée ! Créateur de la première agence du Progrès de la ville, nous nous sommes côtoyés six jours sur sept pendant quatre et demie chaque matin. J'ai pu ensuite travailler avec lui pour remplacer sa secrétaire. Lorsque nous nous rencontrions plus tard, c'était toujours pour parler « boutique » et il était pourtant peu démonstratif ! Par la suite, il lisait chacun de mes articles de presse ! Sa fille Marie-Françoise qui reprit la boutique de lingerie familiale, ne démérite pas en s'impliquant dans l'association des commerçants de la calade, tout autant que dans l'équipe municipale de Gleizé dans laquelle elle réside.
Maurice Baquet, je ne l'ai jamais rencontré, mon grand regret, malgré la courte rédaction de sa biographie ! Musicien très coté, alpiniste connaissant la montagne sur le bout des doigts ! Nous avons rédigé un article par téléphone et par fax ! De grands fou-rires malgré sa difficulté d'écouter chacune de mes phrases, puisqu' il perdait la vue. Sa secrétaire réceptionnait mon texte !
Antonin Roland, notre cycliste caladois qui eut son heure de gloire lors des tours de France ! C'est un collègue qui m'avait demandé de rédiger son portrait et je fus invitée à le rencontrer dans sa maison caladoise !
Plus tard, nous nous sommes revus, au marché ou dans un des petits bistrots de la ville ! D'une simplicité à toute épreuve, il aime les gens aussi simples que lui, mais se plait à raconter ses souvenirs si on l'y invite, en petit comité !
Yavuz Erurdur, fut une rencontre de quartier, lors d'élections où je tenais le bureau de vote ! Le parcours de ce garçon qui quitta le collège en 3e pour reprendre des études, avec lequel je reste en lien, m'avait carrément séduite !
La famille Ravier a investi la calade depuis que le grand-père Léon fut grand résistant à la fin de la seconde guerre, puis directeur de l'Ecole Lamartine ! Ont suivi Maurice, avec diverses casquettes dont celle de journaliste, initiateur de plusieurs bistrots de la ville, incollable sur la vie de ces lieux de l'époque, dont l'un d'eux fut tenu ensuite par son fils David ! Sa plume acérée fit le bonheur du Dauphiné Libéré avant de s'aiguiser en « Bougonnant » dans les colonnes du quotidien le Progrès ! Et avant que son autre fils Thomas Ravier, ne devint maire de Villefranche.
Frédéric Miguet au CSV et Philippe Terrier du FCV, ne sauraient être évités ! Conduire leurs équipes au sommet du sport caladois méritant largement une ovation !
Jean-Paul Francou, rencontré à diverses reprises est à découvrir en tant qu'auteur, peintre, musicien, autant qu'au barreau de Villefranche.
Jacky Augagneur est à la fois mon conscrit et un peintre de talent qui a sillonné villes, régions, pays, qui l'inspirent dans ses œuvres que l'on découvre dans divers lieux de la ville.
Avec Jean-Jacques Margheritat, nous nous sommes rencontrés en « chanson » si je puis dire et j'ai eu le plaisir d'être quelques mois son élève !
Philippe Branche et Carole Genetier tiennent depuis des années, une place prépondérante dans notre commune et en Beaujolais. Philippe qui a eu un parcours remarquable et remarqué à la Maison du Patrimoine, et Carole sur les planches !
Merci d'avoir osé tourner ces premières pages et suivi cette aventure, à la rencontre de tout un chacun, dans ma calade d'adoption !
Marie-France
1 - Saddek Ameur : de la rue des Fayettes au marché couvert
Saddek était arrivé du bled avec en poche son sourire, sa joie de vivre, mais de vivre ensemble, et fit le bonheur de la rue des Fayettes à Villefranche !
Le 2 octobre 2016, tous ses amis de la ville et du marché couvert où il avait sa case, apprenaient avec stupeur l'annonce de sa mort brutale.
Ce personnage hors du commun a fait son entrée en beaujolais fin des années soixante et plus précisemment en calade. Il ouvrira la première boucherie hallal de la région ! Et très vite, on se déplaça de tous côtés pour acheter ses célèbres merguez qui figurèrent très vite dans les menus de tous les barbecues, et pas seulement !
On ne pouvait que s'attacher à cet homme jovial, souriant et tonitruant, qui mine de rien apportait aussi sa culture de l'autre côté de « la bleue », sans l'imposer jamais ! Ses mots clés : famille – enfants – éducation – respect !
Le tout conditionné avec l'éducation religieuse pour les siens, qu'il ne se sentait pas contraint d'afficher par signes distinctifs sur le corps, mais sur l'âme !
Saddek avait un profond respect pour les croyants des religions monothéistes sans distinction, pour les femmes, les mères notamment, celles qui inculquaient aux enfants les vraies valeurs !
Rien ne le chagrinait autant que ce monde devenu fou, avec cette progéniture traînant les rues, préférant la prison à l'école, la radicalisation aussi et cette ampleur grandissante qui ne correspondait pas du tout avec l'enseignement apporté par les aînés ! Il était lui, fier de ses enfants bien élevés !
En 2013, il me disait déjà qu'il ne pouvait pas profiter de la retraite, il ne savait pas faire ! « Je dois travailler, je n'imagine pas la vie autrement ! Je suis au marché depuis 30 ans, je fais partie des murs, un des plus anciens avec les Vauraz et les Bataille, et je suis fier d'avoir des clients de toutes origines ou confessions ! »
Nous nous étions connus il y a plusieurs années, alors qu'il venait livrer un restauranteur ! Nous devions être une petite bande, mais rapidement le restaurant s'était rempli : « Tinquiètes Marie ! Chez nous, c'est comme ça ! Si on entend qu'il y a une fête, on rapplique tous ! »
Ses enfants travaillaient avec lui, car il leur avait inculque le sens des valeurs dont celles du travail ! Je cherchais un jour une recette réalisée pendant la période du Ramadan, pour le quotidien local ! Il m'avait remis un document rappelant les principes de ce mois de Ramadan, m'évoquant cette Nuit du Destin au cours de laquelle on choisissait un menu encore plus élaboré avec la meilleure viande ! Connaissant ma curiosité, il tenait à m'expliquer : « c'est en se parlant qu'on se comprend » !
Lorsque nous nous rencontrions, il avait toujours quelques mots sur nos amis communs, sur nos enfants, sur ce qui se passait autour de nous, dans le monde, dans un quartier, sur la jeunesse, l'impact des religions !
Saddek avait des soucis de santé mais ne se plaignait jamais et ne voulait surtout pas que l'on en parle ! Il était un homme discret et je ne fais qu'effleurer ce qui est racontable ! Hospitalisé un jour au CHU, il eut un souci qu'il ne voulait évoquer qu'avec moi ! J'avais donc fait appel, pour le rassurer, à un médecin retraité représentant des usagers, et n'en n'ai jamais parlé à qui que ce soit bien entendu !
Saddek s'est éteint très vite d'une crise cardiaque semblerait-il, près de Biskra en Algérie, alors qu'il allait voir sa maman malade !
La rue des Fayettes retentit encore de son rire ! Il s'asseyait les dernières années, sur le banc de la petite place, en face la boutique ! Je ne suis pas la seule à sentir sa présence en passant devant la placette ! Il aurait pu avoir le Prix Nobel de la Paix en calade, s'il eût existé !
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