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BELLEROCHE... INch'Allah !

BELLEROCHE INCH’ALLAH

Renaud chantait « Ah  c’qu’il est blême, mon HLM »  en 1980, et on trouvait à l’époque qu’il était bien dans le ton, ce chanteur populaire à la longue tignasse blonde parfois, bandana, guitare dans le dos, et tout le titoum du garçon des quartiers, terreur des belles-mères potentielles !

Marrant qu’à 66 ans, je me retrouve précisément dans un HLM, dans ce quartier de l’est de la ville de Villefranche  en venant du nord, à l’écart du centre toutefois même si finalement la superficie fait que toutes les rues se rejoignent à un moment donné, pour s’articuler en direction de la rue nat’ symbole fort de rue commerçante,  qui eut son heure de gloire dans les années… avant 2000 ! Rue nat’ d’un kilomètre de long du nord au sud, sur laquelle défilent les célèbres conscrits caladois, autre emblème de notre ville. La Saône quant à elle se situe à l’autre extrémité de la ville, l’ouest lointain. On pourrait regretter qu’elle ne traverse pas la calade, même si un camping, des restaurants, une belle plage, un plan d’eau attenant, des animations en été « Côté Saône » pour amener les visiteurs sur cette partie enchanteresse !

Longtemps « à gauche », la capitale commerciale du beaujolais est devenue un fief UMP surtout, avec une pointe désastreuse de FN en 2014, qui l’eut cru ! Ni Charles Germain à qui on doit le magnifique bâtiment du marché couvert,  une des plus belles halles de France, ni André Poutissou, maire socialiste très apprécié,  au long parcours en faveur des quartiers et de leur embellissement,  qui doivent se retourner dans leur tombe !

Pour en revenir à mon HLM, le mien, je rêvais depuis plusieurs années d’habiter dans ce quartier dans lequel mon cœur résidait à défaut de mon corps, pour son architecture incroyable, avec ses immeubles soient longs, comme la grande barre, chez moi, ou hauts comme la grande tour… verdoyant à souhait, arboré, et conçu de manière à ce que de chaque immeuble,  il y ait une vue sur la verdure et  une colline ! Je rêvais aussi de cette « grande barre » que certains voudraient voir disparaitre parce qu’à leurs yeux, en arrivant sur le plateau, elle barre précisément en partie   le reste du quartier ! Et pourtant ! Les plus heureux des résidents sont dans cette grande barre composée de sept allées de 32 appartements, dont la moitié donne sur le stade de foot, donc une vue imprenable  sur le mont Verdun, la colline de Limas, et d’où  le matin de bonne heure par temps clair, le Mont Blanc majestueux se détache en fond d’horizon ! Bonheur des yeux !  De ma fenêtre, je peux aussi admirer selon la météo, le ciel étoilé, les lumières de la ville en toile de fond, ou des villages de l’Ain les plus proches, comme Jassans !

Les plus heureux disais-je, car étant donné que cet immeuble n’est fait que de F 2 et F 3, c’est plutôt l’endroit idéal pour les retraités ou les personnes seules, ou simplement en couple ! Sauf exception comme dans tout quartier qui se respecte !

Dans mon entourage, lorsque je disais que Belleroche était pour moi le paradis, on me prenait pour une folle, et les résidents du quartier : « Nous , on rêve plutôt de s’en aller ! » mais je vous rassure, ce n’est pas le cas de tout le monde ! Ceux qui sont arrivés au tout début, il y a quarante ou cinquante ans, et sont restés, ne veulent pas partir ! En raison justement de ce cadre de vie ! Si on excepte certains voisins : des natures mortes, rien d’écolo là-dedans (humour noir) !

 

Chaque immeuble a ses phénomènes : un jeune dégingandé, pas si jeune du haut de ses quarante ans, de petite taille, donc imbu de lui-même, roulant les mécaniques :  « Je sais tout, je fais tout, je réussis tout, j’ai du fric et le quartier m’appartient ! » Mouais ! Il n’a surtout pas fait l’unanimité lorsqu’il a acquis à grands coups de parlote, donc pas si bête puisqu’il a réussi à endormir les élus,  un local municipal en étant simplement gérant, qu’il a baptisé « Salon de thé » ! A part les élus, qui pouvait croire à cette dénomination grotesque de bar déguisé,  pour les jeunes qui cherchent à s’amuser plutôt qu’à travailler comme salariés, l’argent facile, la belle vie ! Mimiche tu fais chier, et t’a intérêt à t’acheter une conduite, fissa, si tu veux gagner ton paradis !

Un commerce était content, le marché de l’Orient dont l’entrée était  auparavant squattée par cette ribambelle de Jean- foutre, et qui depuis allait se faire pendre ailleurs…  dans l’accueillant  salon de thé ! Ouf, c’était toujours ça de gagné ! Et pour comble d’excuses :  « Heureusement que je suis là, les jeunes n’ont rien pour se poser, maintenant que la maison de quartier à brûlé ! » Hi hi hi hi ! Ces « jeunes là »   18/45 ans,  ne mettaient jamais les pieds dans la maison de quartier,  par crainte qu’on leur trouve une occupation !

Dans un quartier, chaud, ne pas travailler est une gloire ! Sortir de prison en est une autre ! Rouler dans de belles bagnoles que le commun des mortels ne se paiera jamais, le fin du fin ! Dans les quartiers il existe des panneaux virtuels :  « Attention boulot, courage  fuyons » !

« Mais M’dame, me souffle t-on, comment ça on a peur de nous ?  On n’est pas des chiens, on n’embête personne ! » Mais non Léon, tu terrorises juste les mémés ! Les chiens, ça s’apprivoise ! Et la comparaison… c’est gentil un chien ! Toi tu envahis juste la partie du centre commercial, en braillant haut et fort, en montrant que tu as tout le temps de passer ta journée au bistrot (au fait bel exemple pour les jeunes scolaires), et il faut t’enjamber pour circuler ! A part ça t’es un type bien qui peut se permettre de brailler et de picoler toute la nuit ! Normal, M’dame, c’est ça un quartier ! » Ben mon chou, quand on ne dort pas la nuit, on a des envies de meurtre, sans blague, on devient pire qu’un bouledogue, j’en sais quelque chose ! On se prend à désirer ardemment un fusil à pompe dans l’appart, et tirer à vue : « je bosse moi demain » !

J’ai failli oublier ! La maison de quartier, brûlant un beau matin ! Pauvres gosses qui s’y réunissaient en sortant de l’école, allaient jouer au ping-pong, à des jeux vidéos ou de société pendant les vacances ! Pauvres familles qui y fêtaient des mariages, des jours fériés ! Pauvres associations qui dansaient, faisaient de la gymn,  de la zumba, des danses folkloriques, des chorales, des repas, de la cuisine… D’ici qu’on en refasse une, il ya a loin, et  les mômes sont totalement désemparés ! Bon d’accord, les mamies d’en face qui supportaient les sorties nocturnes de la salle, un peu bruyamment, étaient presque soulagées, mais presque seulement, car à la réflexion, ce n’était pas si bruyant que ça !!! Et cela ne durait jamais des heures d’affilée !

Avant la maison de quartier, ce fut l’église catholique !!! Un raté ! On avait imaginé sous l’église, des salles pour les jeunes ! Idée bizarres parfois, de certains croyant bien faire ! Un appartement pour le curé, un presbytère, cela n’aurait été dangereux pour personne, et n’aurait étonné personne ! Mais franchement, des salles pour les jeunes ! Bon ! Arriva ce qui devait arriver, un règlement de comptes entre deux bandes rivales, voilà que l’autre balance, aller on va dire « une mèche »,  dans le local du voisin, et, merde, surprise, tout flambe, et qui trinque, l’église du dessus ! Ca c’est vraiment pas de chance !

Vous pensez bien que dans ces bâtiments publics, nous la France,  dévorée par tout ce qui est administratif, à outrance et c’est un euphémisme d’en parler, il fallait compter sur qui des assurances de Truc ou de Muche allait payer les pots cassés, et le temps que Truc and  Muche se mettent d’accord, les années s’écoulent… et le petit peuple attend !!

Quand même nous avons le fleuron du quartier : l’OBV,  Olympique Belleroche Villefranche, qui procure souvent il est vrai, quelques jalousies… aussi !!

Un beau stade synthétique, un des premiers de la ville, voulu par un adjoint qui a fait des pieds et des mains, Bernard Clausel, bien que la taille du terrain ne permette pas aux joueurs adultes de s’y produire ! Et que lors de matchs d’importance il faille chercher un terrain, nos voisins de Limas n’étant pas toujours bien prêteurs, et d’ailleurs si le terrain n’est pas conforme, ce n’est tout de même pas de leur faute, on envahit déjà leur collège !

Bref à ce stade synthétique ce sont succédés la rénovation complète des vestiaires, de la buvette qui permet aussi de prendre des repas à l’intérieur quand les enfants ne sont pas trop nombreux, ou de jouer à des jeux vidéos,  un beau gymnase, une belle salle de muscu !!! Alors pas bien notre coin ? Un bémol toutefois, rien n’est parfait, juste attenant, un terrain de basket qui pour le coup  emmerde les voisins de la grande barre une partie de la nuit l’été, avec ses bang, bang, bang ininterrompus vous empêchant juste de dormir avec votre fenêtre ouverte !

A l’OBV, éducateurs formés, la discipline est de fer !  Pas de pitié et tolérance zéro, on est polis, respectueux, bosseurs, courageux, on travaille à l’école et on va à l’aide aux devoirs, sinon privé de match ! Des sans faute aussi bien sur le terrain que dans la rue ou à l’école et le réseau de renseignements fonctionne à plein ! Franchement un point d’honneur pour cette institution qui souhaite avant tout une bonne réputation gagnée de haut vol, car il fut un temps où ce n’était pas le cas ! Comme quoi, dans un quartier, quand on veut, on peut ! Oui M’dame !

Et là pas question de « niquer »  qui ou quoi que ce soit, sinon c’est la porte ! Ce mot fleuri que tous les gamins retiennent avec une facilité déconcertante, surtout que les trois quart du temps ils n’en comprennent même pas le sens ! Ce doit être le mot « laisser passer » pour être bien vu : moi je suis bilingue, je parle quartier : « va te faire niquer » ! Comme dirait ma copine Yvonne, du bas du quartier,  avec sa grosse voix quand elle veut jouer les méchantes et déplie sa stature d’un mètre 70  : «  Et tu t’imagines que tu vas me faire quoi avec ton bout de peau ? Tu sais ce que ça veut dire, seulement ? »

Côté commerces, tout le monde s’est fait la belle ! Tu parles, à force de braquage, d’intimidation, d’insultes, et j’en passe, quel est le fou qui veut bien venir s’installer, manière de se pourrir la vie ! Il y a une vingtaine d’années, boulangerie, boucherie, fleuriste, mercerie, caisse d’Epargne, un beau bar licence IV plein à craquer de monde hétéroclite venant à l’apéro et jouer au tiercé, un tabac journaux, un point phone… Le paradis !  En plus des marchés du samedi matin,  fromages, fruits et légumes, poulets rôtis !!!!

Pour n’avoir rien vu venir, on n’a rien vu venir ! Ghettos dans chaque immeuble, de moins en moins de « visages pâles », de plus en plus de clients de passage vivant la moitié de l’année au bled, l’autre moitié dans le hlm,  soit d’Istanbul, soit d’Alger, tous dans le même immeuble, des fois que les gaulois soient contagieux !

 Berck, berck, berck, et on s’étonne ! Rapprochement familial mes fesses ! Un mari qui ne travaille pas, plus une épouse qui arrive sans travail, pas besoin de calculette, ça fait deux RSA !!! De quoi finir d’énerver le voisin qui trime aux travaux publics comme un malade (pas à l’usine y’en a bientôt plus), pour le smic, que les «  rsa istes »  gagnent à grands renforts de systèmes sociaux ! T’a envie de bosser toi, juste pour avoir le plaisir de payer la taxe d’habitation ?

Et pendant ce temps là tu as Mohamed et  Mehmet qui sont arrivés en France dès leur jeune âge, se sont échinés à l’usine toute leur vie, chez Bonnet, Mulsant, Larochette, Axima  ou Bosgiraud, et touchent une retraite de misère en maudissant tous ceux qui ne foutent rien, mais ont un train de vie supérieur au leur ! « Ca valait bien le coup de faire toute une carrière en France, d’avoir la nationalité française, pour toucher si peu ! On se fiche de nous ! » Oui mes gars, mais de moi aussi, la gauloise, je suis logée à la même enseigne !

Ceux-là pourtant, ils ont un sacré mérite, d’avoir quitté leur coin de terre ensoleillée pour une vie soi-disant meilleure ! Ils ont bien éduqué leurs enfants, les ont envoyé à l’école, n’ont jamais eu le moindre souci avec eux ! Les enfants ont quitté le quartier, quand même faut pas charrier ! Il y en a à Paris, à Londres, à Milan ! Et quelle fierté de se dire qu’on a réussi au moins ça !

Avec les « chibanis » ont se fait des couscous, on mange les gâteaux de l’Aïd, on est invités aux mariages, aux baptêmes, on fait partie de la famille ! Ils sont désespérés quand les gosses des autres tournent mal, désespérés que l’on puisse faire l’amalgame avec tous les musulmans ! Eux ils sont croyants pratiquants en partie, surtout pendant le Ramadan le mois sacré durant lequel ils t’invitent le soir à leur table !

« Tu vois, Marie, à Tlemcen du côté du Maroc, il y a des vertes prairies, des bêtes qui paissent dans les prés, c’est un peu comme le beaujolais ! Mais si tu viens chez moi, à Saint-Leu il y a la mer et Oran pas très loin le long de la côte avec sa grand route à épingle devant le grand rocher et puis les plages de Mostaghanem, de Bou Sfer, d’Arzew. « Bou Sfer, il y a la base aérienne encore ?  c’est là que mon mari a fait son service militaire en 1966 ! »  Par contre, du côté de Béni Saf au bord de la mer mais allant sur le  Maroc, c’est le paradis des pêcheurs, comme aux Andalouses près d’Oran où Azzedine, Salah, Benyenbka,  mangent  les langoustes les pieds dans l’eau, pendant leurs vacances d’été, et me téléphonent du resto, juste pour me faire crever d’envie ! En allant sur la Kabylie, Sétif,  Constantine, Tizi Ouzou, c’est le plus bel endroit du monde, verdoyant, des vignes, le soleil ! Si tu descends à M’sila tu es aux portes du désert, tu as l’impression d’avoir du sable partout tout le temps, par contre, la région est très pauvre ! Le désert pourtant, il faut le traverser en allant sur Tamanrasset, c’est grandiose, les oasis magnifiques ! « Je sais, mon oncle Laurent  était à la légion étrangère là-bas ! J’ai même gardé une photo de 1948 !»

Avec tous les copains réunis, les histoires du bled n’en finissent plus ! Les Fridja de M’sila y retournent chaque année ! Azzedine est parti se remarier à Sétif avec la bande de copains ! Je pense à Féhim qui rêvait de m’emmener à Mostaghanem quand nous étions ensemble à l’usine, mais Alzheimer a été plus rapide, hélas ! Rachid lui est enterré à Batna, la capitale des Aurès, lui qui était devenu caladois dans l’âme, et nous « paternait » dans son bar restaurant de la rue Stalingrad, nous réunissant autour  d’innombrables repas, ceux de l’association de Chérif s’en souviennent, c’est là bas qu’ils m’ont connue ! Là-bas aussi qu’on avait appris à chanter en chœur : Le Menfi, Vevel Nova, Abdelkader…  des musiques raï reprises ensuite par Rachid Taha et Faudel, ou bien du chaâbi  !

 Et que l’on connaissait par cœur, comme si nous aussi étions nés « là-bas » dans le sud de la calade, de l’autre côté de la bleue !

Eux n’ont plus je pense mais j’en suis certaine, cette crise d’identité sempiternelle qu’ont les jeunes des années 2000, alors que l’on croyait qu’étant désormais français parfois depuis deux générations, ils allaient enfin se sentir chez eux, vivre bien dans un pays laïc en respectant ses coutumes, tout en gardant comme chacun de nous, le besoin de sentir ses racines. Ce besoin de savoir qu’on est auvergnat par sa mère, parisien par son père, tout comme Oranais par son père ! Non, le mal être persiste et dans un quartier il fait des ravages !

Les jeunes reviennent sur la guerre d’Algérie, avec des questions auxquelles on ne sait même pas répondre nous-mêmes, sur leur père qui a travaillé des années sur un marteau-piqueur, sur notre conduite inqualifiable vis-à-vis des harkis que l’on a abandonnés ! Tout cela ne fait rien avancer mais comment enlever des cicatrices aussi profondes ?

Je me souviens de cette manifestation dans la salle de l’Atelier en centre ville de Villefranche, à laquelle les villes jumelles étaient conviées et où les maires de toutes les villes jumelles se succédaient sur le podium. André Poutissou, ancien maire, avait accepté le jumelage avec l’Allemagne, parce qu’il fallait bien aller de l’avant, savoir pardonner ! Pourtant en faisant son rapide discours, il avait fait pleurer une bonne partie de la salle, des sanglots dans la voix, lorsqu’il avait dit « je ne parlerai pas en allemand, il y a des choses qui ne s’oublient pas », je ne sais plus les termes précis, mais nous en avions tous le cœur serré ! Mais lui, l’avait vécu personnellement cette guerre, ce qui n’a rien à voir avec la vie des jeunes d’aujourd’hui !

On a raté quelque chose, quoi ? On n’a pas su écouter, comprendre, informer, encadrer, expliquer aussi à ces jeunes issus de longue date de l’immigration, que leur vie pouvait devenir belle s’ils le voulaient ! Il y a pourtant eu des réussites marquantes, tant dans les héros du show bizz, du ballon rond, des ministres mêmes et  qui y eut pensé il y a vingt ans !  Mais il y a aussi tant de médecins, de diplomates, de hauts fonctionnaires, issus de l’immigration ! Apparemment ces exemples là ne suffisent pas ! Il faudra pourtant bien trouver comment intégrer ces jeunes  à la société, une société dans laquelle il n’y a pas que punitions et affrontements, mais une mixité enrichissante pour tous, si on veut bannir cette mauvaise réputation des quartiers !

Aussi, quand j’ai décidé de venir habiter le quartier, malgré mes 66 ans, je me suis dit que j’allais partir en croisade, et qu’à force de persuasion, de discussions et de coups de gueule parfois quand il le fallait, mais en allant à la confrontation sans rester passive, je devais réussir quelque chose ! Je le dois à la mémoire de ceux qui ont été mes amis, comme Rachid, Rabah, Mannah, Mohammed, Adge, Abdéramane…  et Hammou qui avaient su trouver leurs marques, parce qu’ils m’ont appris à les connaître, à les aimer, et à découvrir ce qu’il y avait de beau dans leur culture : l’amour de la famille, le besoin d’être entourés d’amis, d’apporter une amitié sans faille, cette volonté de garder la foi,  le respect du aux parents et aux aînés, le couscous et la danse du ventre, le sens de la fête dans laquelle chacun est le bienvenu,  autant que ces airs colorés et ces musiques que j’ai écoutées avec bonheur et qui me restent gravées !

Belleroche, je crois en toi ! Inch’Allah !    septembre 2014 Marie France Roux Balandras


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29/09/2014
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