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Depuis le 2 février, à la place de Mme Vernay qui vendait œufs, lait, fromages, une nouvelle enseigne a vu le jour : Cœur de crêpes.

Guy Saint-André, habitant de Blacé,  souhaitait travailler à tout prix, quelle que puisse être  la difficulté, et n’a rien négligé pour repartir à zéro.

-          «  Les bouleversements cela me connaît puisque je suis passé de maître-nageur à chasseur de têtes, commercial, technico-commercial, selon les aléas de la vie et parce que dans le commercial notamment on a guère qu’une quinzaine d’années pour faire évoluer sa carrière. J’ai eu la chance de m’adapter, car il n’était pas question pour moi de rester au chômage. A 58 ans, le choix d’un nouveau métier n’est pas simple et j’ai pensé à la réalisation de crêpes. Je suis allé sur internet et j’ai exploré plusieurs pistes de crêperie en camion ou en remorques et ai posé ma candidature au service des marchés de la ville qui m’a contacté au bout de quelques mois pour me proposer un emplacement. Entre temps, je suis allé  à la Chambre des métiers, sur internet,  et j’ai trouvé un organisme de formation UNIH. J’ai effectué deux stages, un en hygiène alimentaire, un en permis d’exploitation pour avoir une licence afin de vendre cidre et boissons.  Je suis parti en Bretagne pour 15 jours de stage au Greta afin d’apprendre à bien  faire les crêpes et à utiliser le matériel  spécifiquement breton.

-          Je suis présent les vendredis, samedis, dimanches, lundis.

-          J’achète la farine de Pont Labbé qui représente un surcoût pour la faire venir de Bretagne, mais je préfère  la qualité, avec de la farine, des œufs et du lait bio, afin de proposer des produits sains. Je prends mes confitures au marché chez Marc et Mylène Vieilly et chez une productrice de Lachassagne Mamy Liane. Pour le moment je commence par des crêpes au froment pour le sucré, et des crêpes au sarrasin pour le salé, à partir de 1.80 euros ou 5 euros les 6 crêpes nature. Bientôt je proposerai des saucisses crêpes bretonnes et des gaufres lyonnaises, ainsi que  du cidre de Bretagne. J’ai été ravi de voir de nombreux caladois bretons, me rendre visite. »